CONTRE LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION
« RASSEMBLEMENT CITOYEN »
MARDI 16 AVRIL: CENTRE DES CONGRÉS D’EPINAL
RDV À 17H DEVANT LE BUREAU D’EST SOLIDARITÉ :
1 PLACE D’AVRINSART(EPINAL)
EST solidarité aux Etrangers lance un appel au Président de la République, le gouvernement et les parlementaires à placer au cœur de la politique migratoire les droits et la dignité des personnes qui ont tout quitté, le plus souvent au péril de leur vie, pour fuir la guerre, les violations de leurs droits fondamentaux et la misère, comme de celles qui résident en France depuis des années et sont confrontées à toutes sortes de discriminations et obstacles administratifs.
Contact : Karim DELMI (06.80.80.90.66)……
………UNE MARCHE POUR LES SANS PAPIERS (VOSGES MATIN – 18/04/2018)
Est solidarité aux étrangers, l’association chère à Karim Delmi, a marché ce mercredi pour les sans-papiers, mais aussi contre la loi sur l’immigration. À l’approche du centre des congrès, le cortège a été arrêté par les CRS.
Ils ne se faisaient pas trop d’illusions. Au départ de la place d’Avrinsart, dans une ambiance bon enfant, malgré la gravité du sujet, tous savaient qu’ils n’atteindraient pas le centre des congrès. Effectivement, après avoir marché quelques centaines de mètres, Karim Delmi et une quarantaine de sympathisants ont été arrêtés par les CRS. Plus précisément au niveau du carrefour où se trouve la maison médicale des Images.
Quelques CRS, composant un important dispositif de sécurité, barrèrent tout simplement la route au cortège. Dans le calme et la sérénité, même si le mégaphone utilisé par Karim Delmi énerva quelques oreilles dans le camp d’en face. Une simple parenthèse, d’autant que les manifestants ne s’attardèrent pas. Toutefois, après avoir rebroussé chemin, ils tentèrent de revenir à la « charge ». Les forces de l’ordre les bloquèrent, cette fois, beaucoup plus haut dans la rue. Voilà pour le décor de ce rassemblement organisé dans le milieu de la journée.
Est solidarité aux étrangers voulait profiter de la venue d’Emmanuel Macron pour exprimer son désaccord sur le sort qui peut être réservé aux migrants, aux sans-papiers ou aux réfugiés politiques. « Nous ne sommes pas là pour causer des troubles à l’ordre public », soulignait Karim Delmi. « C’est juste la solidarité envers les étrangers qui nous intéresse. L’Europe de Macron, ce n’est pas de rester enfermé. À travers cette manifestation, nous voulons dénoncer des dysfonctionnements. À Épinal, par exemple, nous avons des gens qui n’ont pas demandé à venir en France. Ils se retrouvent à Épinal alors que leur famille est à l’autre bout de l’Europe. » Karim Delmi s’était également inscrit pour participer à la consultation sur l’Europe d’hier soir. Il n’a toujours pas reçu de confirmation.